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Isaac Ilitch LEVITAN 1860-1900russe, mélancolique, poétique, lyrique Isaac Ilitch Levitan (en russe : Исаак Ильич Левитан, né le 18 août/30 août 1860 à Wirballen et mort le 22 juillet/
Né dans un shtetl, aux abords de Wirballen, dans une famille juive cultivée mais pauvre du gouvernement de Kowno (actuellement en Lituanie), Isaac Levitan s'établit à Moscou dans les années 1870.
Le décès de sa mère en 1875 et de son père en 1877 le laissent dans un profond dénuement, mais il parvient à intégrer l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou en 1873 dont on le dispense de payer les frais "vu son extrême pauvreté et en tant qu'élève extrêmement doué pour les arts.
Son talent l'aide à terminer ses études avec succès et à gagner une renommée naissante.
Исаак Ильич Левитан. Портрет писателя Антона Павловича Чехова. Этюд. 1885-1886. Государственная Третьяковская галерея
En 1876, il entre dans l'atelier du peintre Alexeï Savrassov, qui préconise le travail en plein air et l'étude de la nature.
Il fait aussi connaître à ses élèves les peintres de l'école de Barbizon, notamment Corot que Leviatan aime particulièrement.
Il est ensuite fortement influencé par le peintre Vassili Polenov, qui enseigne à l'école de 1882 à 1883.
Il devient ensuite membre des ambulants.
En 1898, on lui confie la classe de paysage de l'école de peinture, sculpture et architecture.
Il s'entretient alors avec ses élèves de littérature et d'histoire de l'art.
Il leur enseigne à son tour à peindre en plein air comme le lui enseigna son ancien maître et leur recommande en outre d'éviter de copier la manière de peindre de tel ou tel maître pour se livrer à une approche spontanée et réaliste de la nature.
Il se lie d'amitié avec Anton Tchekhov et trouve la protection de Pavel Tretiakov. En 1889-90, il voyage en France et en Italie.
Il décède en 1900 dans son atelier moscovite de la rue Bolchoï Trekhsviatitelski. Il fut d'abord enterré au cimetière juif de Dorogomilovo, mais en 1941 ses restes furent transférés au cimetière de Novodiévitchi.
un paysagiste raffiné
qui imprègne son oeuvre de la Russie profonde
bois clairsemés
steppe vide
ciel changeant
silence lourd
comme l'a écrit son ami Anton Tchékhov
"un parfum de tristesse, de paix et de pardon"des tableaux plus joyeux ?
lorsqu'il est sur les bords de la Volga
de son voyage en France
il ramène quelques souvenirs impressionnistes
mais dans sa Russie
"il tourbillonne au-dessus de la terre"
comme ici avec "au-dessus du repos éternel"Isaac Ilitch Levitan
sa vie fut difficile
elle s'améliore lorsqu'il rencontre le mécène Pavel Tretiakov
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Vladimir Borovikowsky 1757-1825
un père et un frère peintre d'icônes
VB deviendra portraitiste (plus de 500 portraits)
Catherine II
les Rostovsky et leur chien bien toilettél'école Venetsianov, la Barbizon russe...
celle qui écarte les sujets bibliques et historiques pour traiter des sujets contemporains
le paysage est élevé au rang de genre majeur
Venetsianov, Chichkine, Levitan, Kouindji, Soroka, Vassiliev
appartiennent à ce courantAlexei Venetsianov 1780-1840, le chef de file
ami de Borovikovsky, débute sa carrière dans le portrait
il commence à connaître le succès avec cet autoportrait
quittant Saint Petersbourg, il part vivre à la campagne
où il rencontre le jeune Soroka
il se consacre à la peinture de la vie paysanne
foulard et kokoshnik dans l'été
faucille bien présente
déjà!
et un sujet éternel: la sieste
son oeuvre est remarquée
le tsar fait appel à lui comme peintre de cour!
il accepte
pour pouvoir financer son école qui marque l'établissement du réalisme dans l'art russe
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Silvestre Feodossievitch Chtchedrine (1791-1830)
Peintre russe trop peu connu, sans doute parce que disparu trop tôt
il est pourtant le premier véritable paysagiste russe
il initie dans son pays la peinture de plein air d'après nature
grottes, terrasses, vérandas envahies de vigne vierge sont ses sujets de prédilection
Chtchedrine traduit à merveille la lumière méridionale
la chaleur, la torpeur, la beauté des jardins et des couchers de soleil
en 1818, il se rend en Italie comme pensionnaire de l'Académie
il ne quittera plus l'Italie
il s'installe sur la presqu'île de Sorrente près de Naples
Terrasse à Sorrente (1826)
43x60 -musée du Louvre
une oeuvre représentative de la peinture russe, encette première moitié de XIXe siècle
http://maisonarts.forumgratuit.org/t142-art-et-musees-russes
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Ilia Efimovich Repin (1844-1930) - Volga Boatmen (1870-1873)
Les Ambulants ou Itinérants (en russe : Передвижники, Peredvijniki) est le terme donné au mouvement réaliste apparu en Russie en 1863 et qui exista jusqu'aux années 1890, en réaction contre l'enseignement, les sujets et les méthodes de l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg.
Les expositions itinérantes dans les grandes villes russes avaient aussi un but pédagogique, et la volonté de rendre l'art plus accessible à un vaste public.
Les peintres ambulants pratiquaient essentiellement une peinture de genre à caractère social et historique : le portrait, le paysage russe et peu de natures mortes.
Contemporain des Herzen, Tchernychevski, Tourgueniev, Dostoïevski, Tolstoï, les Ambulants s'intéressèrent à la condition du peuple russe et mirent en évidence les inégalités criantes à l'époque.
Les plus radicaux d'entre eux développèrent ensuite ce qui fut connu sous le nom de réalisme critique.
Quelques représentants des Ambulants
- Alexeï Bogolioubov (1824-1896)
- Ivan Troutnev (1827-1912)
- Alexeï Savrassov (1830-1897)
- Nikolaï Gay (1831-1894)
- Ivan Chichkine (1832-1898)
- Lev Kamenev (1833-1886)
- Mikhaïl Klodt (1833-1902)
- Vassili Perov (1834-1882)
- Grigori Miassoïedov (1834-1911)
- Alexandre Litovtchenko (1835-1890)
- Ivan Kramskoï (1837-1887)
- Konstantin Makovski (1839-1915)
- Illarion Prianichnikov [1840-1894)
- Arkhip Kouïndji (1841-1910)
- Alexandre Beggrov (1841-1914)
- Vassili Verechtchaguine (1842-1904)
- Alexeï Kharlamov (1842-1922?)
- Iouri Leman (1843-1901)
- Mark Antokolski (1843-1902), sculpteur cité comme faisant partie des Ambulants dans la page Wikipédia russophone
- Konstantine Savitski (1844-1905)
- Vassili Maximov (1844-1911)
- Vassili Polenov (1844-1927)
- Ilya Repine (1844-1930)
- Nikolaï Iarochenko (1846-1898)
- Vladimir Makovski (1846-1920)
The Bridge in the Woods
- Rafaïl Levitski (1847-1940)
- Vassili Sourikov (1848-1916)
- Viktor Vasnetsov (1848-1926)
- Nikolaï Kouznetsov (1850-1929)
- Klavdi Lebedev (1852-1916)
- Dmitri Sinodi-Popov (1855-1910)
- Apollinaire Vasnetsov (1856-1933)
- Sergueï Svetoslavski (1857-1931)
- Emily Shanks (1857-1936)
- Alexeï Stepanov (1858-1923)
- Ilia Ostrooukhov (1858-1929)
- Nicolay Dubouskoï (1859-1918)ou Nikolaï Doubovskoï
- Nikolaï Kassatkine (1859-1930)
- Isaac Levitan (1860-1900)
- Andreï Riaboutchkine (1861-1904)
- Konstantin Korovine (1861-1931)
- Abram Arkhipov (1862-1930)
- Mikhaïl Nesterov (1862-1942)
- Leonid Pasternak (1862-1945)
- Vassili Bakcheïev (1862-1958)
- Sergueï Ivanov (1864-1910)
- Valentin Serov (1865-1911)
- Nikolaï Bogdanov-Belski (1868-1945)
- Sergueï Vinogradov (1869-1938)
- Vitold Bialynitsk-Biroulia (1872-1957)
- Stanislav Joukovski (1873-1944)
- Peter I. Kaelin (1874-1946)
- Ivan Miassoïedov (1881-1953) ou Eugène Zotow
- Pavel Radimov (1887-1967)
Portrait of Leo Tolstoy - Ivan Kramskoy, 1873
Portrait Samarin - Ivan Kramskoy, 1878
Self-portrait - Ivan Kramskoy, 1867
Self-portrait - Ivan Kramskoy, 1874
The Miller - Ivan Kramskoy, 1873
Woodsman - Ivan Kramskoy, 1874
http://www.wikiart.org/en/search/Male%20Nudes/53
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Je suis né dans la ville de Yachroma à proximité de Moscou.
Ceci est un endroit sur une colline, d'où une perspective rappelant les peintures de Brueghel opens.
The traversé paysage avec des différences significatives de hauteurs, le canal entre les rivières de Moscou et de la Volga, les petites rivières et les sources, les bois, les champs et les villages, le chemin de fer, une ancienne Dmitrov ville dans le quartier, les navires longeant le canal et les trains pour les dépasser, et ainsi de suite et ainsi de suite ...
- tout cela, je regardai par la fenêtre de
ma maison depuis ma naissance.
La vue était comme une image, qui comprend toute la variété du monde.
Donc, je peux dire que mes impressions d'inspiration de mon enfance et les jeunes - belle nature et les personnes non-ordinaires qui me entouraient, sont plus importants.
Dans un musée de Spaso-Andronikov monastère, Moscou,je copiais les meilleurs échantillons de peintures anciennes russes des 15 - 17 siècles.
En même temps je travaillais sur mes propres peintures.
En cette période, je l'avais finalement créé ma technique individuelle, qui a été fondée sur une combinaison de méthodes de la peinture d'icônes de la Russie médiévale,
la peinture russe du 18ème siècle, les méthodes de groupe d'art «monde de l'art» («Mir iskousstva») de la composition et la Russie constructivisme.
Après les artistes du passé, je travaille avec des couleurs faites à la main et utilise des pigments naturels terrain avec le jaune d'oeuf.
Andrew REMNEV
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Viktor Mikhailovich Vasnetsov: Self-portrait, 1873
Victor Mikhaïlovitch Vasnetsov (1848-1926)
Vasnetsov Victor Mikhaïlovitch est l'auteur des toiles monumentales qui sont complètes de la poésie aux sujets de la poésie épique russe et des contes populaires :
«Alyonuchka», «le Preux au carrefour», "les Bogatyrs" etc
Vasnetsov Viktor Mikhailovich (1848 � 1926)
Alyonushka, 1881
Studyfor the painting "Alyonushka"(1881)
Oil on canvas
The State Tretyakov Gallery, Moscow, Russia
Viktor Mikhaïlovitch Vasnetsov (en russe : Виктор Михайлович Васнецов), né le 15 mai 1848 au village de Lopial près de Viatka et mort le 23 juillet 1926 à Moscou, est un artiste russe qui se spécialisa dans les représentations mythologiques et historiques.
Viktor Vasnetsov was born into the large patriarchal family of the local priest in the remote village of Lopyal, near Vyatka. Shortly thereafter the family moved to the village of Ryabovo where the artist’s childhood passed. He began drawing at an early age, but tradition had it that sons should follow in their fathers’ footsteps …
Il est considéré comme l'un des peintres les plus influents de l'art russe de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
Artist:Ilya Repin
Vasnetsov Viktor Mikhailovich (1848 � 1926)
Book shops, 1876
Oil on canvas
84x66, 3 cm
The State Tretyakov Gallery, Moscow, RussiaSon père Mikhaïl Vassilievitch Vasnetsov était prêtre au village de Viatka. C'était un homme instruit, s'intéressant aux sciences, à la philosophie et à la peinture.
Son propre père était peintre d'icône.
Le Tapis volant (1880)
Deux de ses fils, Victor et Apollinaire Vasnetsov, devinrent d'excellents peintres, le troisième devenant instituteur.
À partir de dix ans, Viktor commence à étudier dans un séminaire orthodoxe de Viatka. Pendant ces années, il travaille pour un marchand d'icônes local.
Il aide aussi un artiste polonais exilé, Michał Elwiro Andriolli, à exécuter les fresques de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski de Viatka.
Après avoir terminé ses études, Vasnetsov part pour Saint-Pétersbourg, afin d'étudier l'art. Il vend ses tableaux intitulés La Femme Moissonnant et La Jeune Laitière pour gagner l'argent en vue de ce voyage.
En août 1867, il est accepté à l'académie impériale des beaux-arts. Trois ans plus tard, le mouvement dit « Peredvijniki » (les "Ambulants") des peintres réalistes se rebelle contre l'Académisme.
Vasnetsov rencontre et se lie d'amitié avec son mentor, Ivan Kramskoï, qu'il considérait comme un maître.
Il devient aussi très proche de son compagnon d'étude Ilya Repine.
À ses débuts, alors qu'il est aujourd'hui connu pour ses peintures historiques et mythologiques, il essaye d'éviter ces sujets à tout prix. L'Académie le gratifie d'une petite médaille d'argent pour Le Christ et Ponce Pilate devant le peuple.
Au début des années 1870, il exécute un grand nombre de gravures illustrant la vie contemporaine. Deux d'entre elles (Le Vendeur de livres de 1870 et Le Garçon à la bouteille de vodka de 1872) lui valurent une médaille de bronze à l'Exposition universelle de Londres en 1874.
En 1876, Repine invite Vasnetsov à rejoindre la colonie
des « Ambulants » à Paris. Pendant cette vie en France, il peut étudier les peintures classiques et contemporaines, tant académiques qu'impressionnistes.
Il peint alors Les Acrobates (1877), et expose certaines de ses œuvres au Salon.
C'est à ce moment qu'il devient fasciné par les sujets mythologiques et les contes et commence à travailler à son Tsarévitch Ivan montant un loup gris et à L'Oiseau de feu. Il rentre à Moscou en 1877.
À la fin des années 1870, Vasnetsov se consacre à l'illustration des contes russes et des bylines, ce qui donne naissance à certaines de ses œuvres les plus célèbres : Le Chevalier à la croisée des chemins (1882), Le Prince Igor sur le champ de bataille (1878), Le Tapis volant (1880), et Alionoutchka (1881).
Entre 1884 et 1889, Vasnetsov est chargé de peindre des fresques pour la cathédrale Saint-Vladimir de Kiev.
Son travail est à contre-courant des traditions religieuses de la Russie et même de l'Occident.
Le critique d'art influent Vladimir Stassov accusa ces peintures d'être sacrilèges envers le sentiment religieux du peuple russe.
Un autre critique populaire, Dmitri Filosofov, parla d'elles a contrario comme du « premier pont au-dessus du fossé vieux de deux cents ans qui sépare les différentes classes de la société russe ».
Pendant qu'il est à Kiev, Vasnetsov se lie d'amitié avec Mikhail Vroubel, engagé aussi dans la décoration de la cathédrale, qui devient en quelque sorte son élève. C'est aussi à Kiev qu'il achève Le Tsarévitch Ivan montant un loup gris et commence son tableau le plus célèbre : Les Bogatyrs.
En 1885, Vasnetsov voyage en Italie. Cette même année, il travaille pour la scène, à la décoration et aux costumes de l'opéra La Demoiselle des neiges (Sniegourotchka) de Nikolaï Rimski-Korsakov.
Pendant les vingt années suivantes, Vasnetsov travaille beaucoup, mais la plupart de ses dernières œuvres sont perçues comme ayant moins d'importance. Il se consacre aussi plus souvent à d'autres genres.
Il collabore avec son frère Apollinaire pour la première de l'opéra Sadko de Rimski-Korsakov en 1897. Dans les années 1910, Vasnetsov dessine officiellement le nouvel uniforme de l'armée et crée la bogatyrka.
Au tournant du siècle, Vasnetsov élabore le style « conte de fées » de l'architecture de « la renaissance russe ».
Son travail conjoint avec Vassili Polenov sur une église d'Abramtsevo (1882) est acclamé.
Il dessine les plans de sa propre demeure à Moscou en 1894, puis du Pavillon Russe à l'Exposition Universelle de Paris en 1898.
Enfin, en 1904, Vasnetsov dessine les plans de son bâtiment le plus célèbre,
Entre 1906 et 1911, Vasnetsov travaille aux mosaïques
de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski de Varsovie.
En 1912, Vasnetsov est reçu dans la noblesse de la part du tsar Nicolas II.
Il est enterré au cimetière Tikhvine de Saint-Pétersbourg.
Viktor Vasnetsov was born into the large patriarchal family of the local priest in the remote village of Lopyal, near Vyatka. Shortly thereafter the family moved to the village of Ryabovo where the artist’s childhood passed. He began drawing at an early age, but tradition had it that sons should follow in their fathers’ footsteps …
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L’histoire de la peinture russe.
L'art d'icônesLa tradition byzantine de la peinture est venue sur Russie avec le christianisme et la construction de temple : on ornait des temples par les mosaïques et les fresques.
La peinture de temple se distinguait par le caractère spiritualisé et la canonicité sévère. Les images expressives réalisaient l'idée de la supériorité de l'esprit sur la chair.
Une autre innovation apportée par le christianisme était l'icône (du mot grec « eikon » que signifie la représentation, l'image), présentant la représentation de Jésus-Christ, de la Notre Dame et des Saints.
A cette innovation on ajoutait la signification sacrée. Les icônes ont remplacé les idoles en bois symbolisant les dieux païens.
La peinture russe atteint le niveau le plus haut du développement sur la frontière des XIVème-XVème siècles. L'épanouissement de l'art d'icônes lié à l'activité de trois maîtres éminents de la peinture d'icônes Féophane Grec, Andreï Rublev et Dionissy arrive sur cette période-là.
L'école occidentale de la peinture
Avec l'ouverture par Pierre I la « fenêtre en Europe » la Russie s'initie à l'école occidentale de la peinture.
Les peintres russes apprennent les acquisitions techniques des maîtres occidentaux :
les nouveaux matériaux entrent dans l'usage (les toiles, les couleurs à l'huile, le marbre).
La diversité des images et des sujets pénètre dans la peinture. Une sphère la plus intéressante du développement de l'art plastique était la peinture de portrait.
Le paysage s'épanouit un peu plus tard. Le début du ХХème siècle ce n'est pas la représentation du paysage simple, mais la peinture, remettant par les images de la nature les mouvements les plus fins de l'âme humaine.Les plus grands maîtres du paysage en Russie étaient A.K.Savrasov («les Freux sont arrivés»), I.I.Shishkin ("Forêt de pins"). Le réalisme dans la peinture du XIXème siècle atteint les sommets dans l'oeuvre
d’Il’ya Repine et de Vasily Surikov.
Il'ya Efimovitch Repin (1844-1930)
Repin Il'ya Efimovitch est un des plus grands peintres et dessinateurs russes. Il a écrit la grande quantité des tableaux sur les sujets historiques («Ivan Le Terrible et son fils Ivan», «les Zaporogues écrivent la lettre au sultan turc»...) et modernes («les haleurs sur la Volga», «la Procession religieuse dans la province de Koursk» etc.). Repin est le maître du portrait reconnu, de la nuance fine colorée, de l'étude profonde psychologique.
Vasily Ivanovitch Surikov (1848-1916)
Surikov Vasily Ivanovitch est un des meilleurs peintres russes historiques. Ses plusieurs toiles sont largement connues et aimées par le peuple : «le Matin du supplice de strélitz», «la Femme de boyard de Morozov», «la Conquête de la Sibérie par Ermak» et les autres.
Le modernisme russe
Le début du ХХème siècle est le temps du développement et la formation du modernisme russe, présenté par la quantité immense des plus divers courants et directions : fauvisme, futurisme, cubisme, suprematisme etc.La négation de l'expérience de l'art traditionnel est caractéristique pour le modernisme.
Une nouvelle direction du développement de l'art est l'avant-garde.
Les représentants les plus éminents de l'avant-garde étaient le fondateur de l'art abstrait Vasily Kandinsky, Marc Chagal, Kazimir Malevich.
L'oeuvre de programme de Malevich est le "Carré noir" (1913) qui est devenue manifeste idéologique du suprematisme.
Les acquisitions de l'école russe d'art sont universellemnt reconnues.Tous les plus grands musées du monde considèrent comme un honneur d’avoir les tableaux des peintres russes, vivant au denier siècle, ainsi que de nos contemporains, les oeuvres des sculpteurs, les modèles magnifiques de l'art appliqué russe.
http:
//www.advantour.com/fr/russia/culture/painting.htm
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Auteur : Tatiana Mojenok-Ninin
Un vrai déferlement médiatique accompagne le festival pluridisciplinaire (insistons sur le mot) de Normandie impressionniste, organisé sur cinq départements en deux régions, de juin à septembre 2010
– le dossier de presse de cette « programmation exaltante et bigarrée » (sic) compte rien moins que 200 pages ! – Expositions (dix-sept pour la seule peinture, sept pour l’art contemporain, césure révélatrice, non sans exalter l’inévitable Sainte Vidéo …, huit pour la photographie, deux pour les arts décoratifs et deux pour l’ethnographie, des parents pauvres),
ateliers – encore un mot-clé de l’époque
– promenades, colloques, conférences (on a même droit à une Fête de la philosophie, soyons à la page !), concerts (plus de cinquante),
spectacles du genre « Nuits impressionnistes » ou « Grand bal impressionniste » à Rouen, le clou étant pour le lancement de cette méga-opération
un « Grand pique-nique populaire » ou déjeuner sur l’herbe bis, le 20 juin,
« dans toute la Normandie »,
bref, toute une « palette d’idées pour itinéraires festifs ».
Pour un peu, on s’excuserait de faire un sort à la presque trop modeste publication de Tatiana Mojenok-Ninin sur Les peintres russes et la Normandie au XIXe siècle, juste sortie pour l’occasion, en juin 2010.En regard, que de redites (voir par exemple l’exposition, d’ailleurs probe, de Dieppe, qui propose tout simplement l’accrochage dans une autre salle du musée des tableaux dits « impressionnistes » ordinairement exposés, un bis repetita qui qualifie encore en partie l’efficace prestation de Honfleur)
ou que d’à-peu-près dans cette fièvre ultra-ludique et participative orchestrée sous le sacro-saint sigle impressionniste !
– Emulation sympathiquement désordonnée, dira-t-on, mais enfin, que vient faire une réflexion
– toujours la même !
– sur L’Angélus de Millet et ses multiples, cela fait actuel, pour étudier « comment fonctionne l’imagerie du[dit] tableau » (quel langage !) ?
– Juste pour que Gréville et la Manche soient du jeu ?
Mais en quoi Millet est-il « impressionniste » ?
Une question pas si déplacée !
Et quelle justification bien sûr impressionnante, à défaut d’être impressionniste … à donner à La liberté raisonnée (2009), une vidéo de 4 minutes 50 secondes présentée dans les jardins de l’Hôtel du Département de Seine-Maritime à Rouen, inspirée, on l’aura compris, de l’indétrônable Liberté sur les barricades de Delacroix du Louvre?
A moins qu’il ne faille délibérément confondre impressionnisme et révolution politico-sociale, une identification manifestement discutable, à coup sûre naïve : de grâce, ne récrivons pas de travers l’histoire de l’art et des styles (qui n’est pas celle des idées) !
– Ou bien faut-il continuer d’enrôler Léon Riesener
– excellente exposition à Lisieux dont c’est l’artiste principal,
déjà fort bien représenté sur place
– sous la bannière impressionniste ?
Est-ce vraiment la bonne approche pour de tels artistes (voir encore Eugène Isabey,
Jules Noël, etc. qui n’échappent pas à une certaine ambiance romantique) ?
Osons quand même le dire, quelle nouveauté et rectitude d’idée y a-t-il à toujours reparler de Corot à Saint-Lô, de Millet à Cherbourg, de Cals et Boudin à Honfleur, et ainsi de suite ?
- 1. Vasili Polenov (1844-1927)
La marée basse. Veules, 1874
Huile sur toile - 20,8 x 29 cm
Polenovo, Musée-mémorial d’histoire et d’art V.D. Polenov
Photo : Musée Polenov
- 2. Alexeï Bogoliubov (1824-1896)
Etretat. La marée basse, 1874
Huile sur bois - 15 x 23,5 cm
Saratov, musée national des Beaux-Arts A.N. Radichtchev
Photo : Musée Radichtev
C’est pourquoi l’on est agréablement surpris de découvrir grâce au livre de Tatiana Mojenok tant de paysages de Normandie, peints cette fois par des artistes russes de la deuxième moitié du XIXe siècle, et tous à trouver hors de France comme l’on peut s’y attendre.
Porté par une méritoire et bienfaisante curiosité locale
– celle de l’Association pour la sauvegarde du Patrimoine Veulais
– et résultant des sagaces recherches d’une historienne d’art venue de Russie et fixée en France, un vrai gain pour l’historiographie nationale, l’ouvrage apporte une saisissante révélation.
Que Veules-les-Roses (ill. 1) et toute la côte normande, de Cabourg à Dieppe, d’Etretat (ill. 2) au Tréport furent visités et choyés à partir des années 1850
par nombre de peintres sujets du Tsar : tous n’allaient pas à Nice et sur la Riviera !
Et tous n’étaient pas non plus impressionnistes ou si peu. Il y a à cet égard un vrai malentendu.
Ce genre d’artistes, Bogoliubov au premier chef, tel un nouvel Isabey dont il fut justement le brillant élève entre 1856 et 1860, seraient-ils même regardés si on ne les qualifiait (par prudence !) d’impressionnistes ?
Ou, plus insidieusement, si l’on n’en faisait au moins des précurseurs, censés comme tels annoncer sinon accompagner une libération moderniste estampillée une fois pour toutes du salvateur label impressionniste ?
Du coup, peuvent-ils être enfin considérés pour eux-mêmes, jugés à leurs propres mérites, légitimés dans l’autonomie de leur sincère réalisme de paysagiste ?
On observera que l’auteur, en historienne d’art accomplie, s’est lucidement gardée des habituelles analyses historico-téléologiques (comme si tout convergeait, devait se résoudre en impressionnisme).Au vu et au su de l’exigence proprement normande, de la réalité topographique, Tatiana Mojenok nous fait d’abord sentir la qualité des paysages, la fraîcheur de la découverte, la belle simplicité des sites, plages ou falaises (les monuments, eux, sont plutôt délaissés par les artistes), alliée à la splendeur des effets de ciels, nuages et couchers du soleil (les bords de mer y sont propices),
ce ravissement privilégié qui saisit ici un Russe autant que le Français Isabey ou le Hollandais Jongkind (Jongkind n’est-il pas, soit dit en passant, un typique pseudo-Impressionniste !), et ce ne serait pas moins vrai d’un Boudin, le héros de Honfleur, historiquement mal situé, stylistiquement mal compris.
On devra insister aussi sur le traditionnel mais très efficace usage des constructions spatiales avec écrans latéraux et motifs pittoresques comme barques ou pêcheurs
(les paysages ne perdent jamais à être animés !)
dont font soigneusement montre ces peintres.
Ne nous étonnons pas en tout cas si la révélation de tous ces paysagistes, qu’ils soient français ou non, qu’ils soient d’avant l’impressionnisme ou en marge
– c’est assez bien le cas des autres Russes venus à Veules à la suite de Bogoliubov, même avec un net décalage, tels le futur célèbre Répine ou le remarquable Polenov –, a été aussi (injustement et typiquement) tardive.
Comme il en fut pareillement de la redécouverte d’Isabey et de la vertueuse phalange des paysagistes de l’Ecole de 1830 (Huet, Cabat, Brascassat, Flers, Lapito), sans parler des Leprince et de Coignet actifs dès les années 1820, et que ne pas dire de l’Ecole de Barbizon nullement considérée aujourd’hui comme elle le mériterait ?
Mêmes préjugés aveugles, mêmes effets discriminants…
- 3. Alexeï Bogoliubov (1824-1896)
Clair de lune, Pornic, 1867
Huile sur toile - 73,3 x 60,8 cm
Fécamp, musée
Photo : Musée de Fécamp
Ici, la réhabilitation a même été double.
D’abord, sur le plan de la mémoire locale, le souvenir du passage de tous ces Russes à Veules s’étant quelque peu effacé, et l’on imagine ce qu’il fallut d’heureux hasards en plus du zèle patient d’érudits sur place
– félicitons-nous qu’ils existent et encourageons-les !
– pour renouer avec un passé aussi flatteur qu’intéressant.
Ensuite, quant à la localisation des œuvres, pratiquement toutes à retrouver en Russie
(une seule exception en Normandie, le beau tableau, d’ailleurs breton puisque représentant la mer à Pornic par clair de lune et daté 1867 (ill. 3), qui parvint par un heureux don de 1934 au musée de Fécamp).
Qui soupçonnait justement, jusqu’à ces dernières années (publications russes de 1996 et 2003, enquête française amorcée en 1990), que tant d’œuvres de Bogoliubov, le plus francophile et francisant de ces peintres, sans doute aussi le plus doué, se retrouvaient grâce à son legs
(200 peintures, 800 dessins) au musée de Saratov, tout comme son disciple non moins heureux, Polenov, profitait, lui, du musée-mémorial de Polenovo ?
L’erreur eût été de s’en tenir un peu trop sommairement aux grands musées de Moscou et de Saint-Pétersbourg, arbres cachant, c’est le cas de le dire, une vaste forêt patrimoniale.
Relevons au passage que le livre de Mojenok, grâce au précieux legs de Bogoliubov, nous fait connaître aussi plusieurs peintures françaises de qualité (Cicéri, Isabey, Daubigny, Corot), qui n’avaient sans doute été jamais ou presque reproduits dans des livres d’art.
- 4. Alexeï Bogoliubov (1824-1896)
Le coucher de soleil à Dieppe (détail), 1872
Huile sur toile - 29 x 41 cm
Stavropol, Musée régional des Beaux-Arts
Photo : Musée de Stavropol
Mais l’essentiel est évidemment la floraison d’études de paysages de Bogoliubov
– on doit saluer la performance qu’il y eut à faire reproduire dans un livre français tant d’inédits d’un lointain musée des bords de la Volga
– petites études franches et savoureuses qui tranchent sur les productions plus commerciales et,
il faut le reconnaître, relativement banales qu’offrent çà et là les ventes publiques,
alertes morceaux de nature tout à fait dignes d’Isabey et de Boudin, qui d’Yport (Barques),
de Veules bien sûr, lieu de villégiature préféré de l’artiste (Vagues près de la jetée, Plage, le soir,
La Veulette, Moulin près de la falaise, Arc-en-ciel, Falaises, Moulin au printemps, Cour de ferme à l’automne, Plage avec élégantes lisant ou peignant devant la mer, un tableau qui invite irrésistiblement à la comparaison avec Boudin), qui de Dieppe (Vue du Port, Coucher de soleil (ill. 4), Voiliers, le matin,
Barques échouées sur fond de falaises), de Cabourg (Plage),
du Tréport (Arrivée au port pendant la marée haute, La jetée par tempête, Pêcheurs au large, Marais),
d’Etretat (Marée basse (ill. 2), un petit chef d’œuvre tourmenté qui pourrait en remontrer à Isabey, Bord de mer, le soir, ou par gros vent, Blanchisseuses le matin), composent une délicieuse et assez inoubliable galerie normande.
A sa façon, ce livre élégant, si neuf par son contenu et son illustration, est l’une des contributions les plus réussies, quoique discrète, à la faste année 2010 de la Normandie, en son richissime festival culturel.
Tatania Mojenok Ninin, Les peintres russes et la Normandie au XIXe siècle,
Editions point de vues, Bonsecours, Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Veulais,
Veules-les-Roses, juin 2010, 120 pages, 25 €, ISBN 978-2-915548-47-1,
, mardi 31 août 2010http://www.latribunedelart.com/les-peintres-russes-et-la-normandie-au-xixe-siecle
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Alexander Averin est né en 1952 à Noginsk près de Moscou
Il a appris sa technique du peintre Dmitri Yorontnov à l'École des Beaux-Arts à Moscou.
Il est membre des l'Association des Peintres de Moscou avec qui il a exposé en de nombreuses occasions.Pendant de nombreuses années il s'est spécialisé dans les portraits. Son style est purement réaliste, avec une forte influence des peintres russes de la fin du 19ème siècle, généralement dépeignant des scènes domestiques dans une pénombre douce
Sa peinture réaliste est typique de la fin du 19ème siècle. Comme Pavel Fedotov, peintre préféré d'Averin, il travaille en extérieur .
Le thème principal de la peinture d'Alexandre Averin sont des scènes de genre avec de charmantes jeunes filles russes dans des prés fleuris et jardins, ou des allées ombragées près du fleuve , et des paysages de mer.
On peut sentir le souffle de fraîcheur de la mer Baltique, de la transparence de l'air et de l'humeur insouciante des enfants jouant
sur la côte sur les peintures de l'artiste.Les oeuvres de l'artiste sont détenues dans des collections privées en Russie, France, Angleterre, Etats-Unis, Espagne,
Portugal, Italie, Danemark, Japon et bien d'autres pays.
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Anna Matveïevna (Pavlovna) Pavlova (en russe : А́нна Матве́евна (Па́вловна) Па́влова), née le 12 février 1881 à Saint-Pétersbourg, Russie, et
morte le 23 janvier 1931 à La Haye, Pays-Bas, est une ballerine russe.
Elle est considérée comme la meilleure danseuse de ballet classique de l'histoire.
Elle a été une étoile du Ballet impérial russe, et des Ballets russes de Serge Diaghilev. Son rôle le plus célèbre était La Mort du cygne et elle a été la première ballerine à parcourir le monde avec sa propre compagnie de ballet.
Née dans une famille d'origine modeste, Anna Pavlova s'est sentie attirée par la danse après avoir vu une représentation de La Belle au bois dormant en 1890.
Formée à l'École impériale de danse de Saint-Pétersbourg, elle est suivie de très près par Enrico Cecchetti (elle sera par la suite son unique élève, de 1906 à 1908), qui lui permet d'entrer en 1899 au sein du ballet du Théâtre Mariinsky.
Lorsqu'en 1906 elle devient danseuse étoile, elle a déjà dansé les plus grands rôles du répertoire classique.
Elle reste attachée au Mariinsky jusqu'en 1913.
Cependant, dès 1908, elle commence ses tournées internationales qui composeront l'essentiel de sa carrière et l'emmèneront dans quelque 4 000 villes du monde entier.
Elle crée même sa propre compagnie, afin de partager sa passion de la danse sur le plan international. Ses duos avec Vaslav Nijinski dans Les Sylphides et Giselle sont restés dans les mémoires.
Toutefois, Anna Pavlova est réellement entrée dans la légende grâce à son interprétation de La Mort du cygne,
sur un extrait du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns. Michel Fokine créa ce solo à sa demande, lors d'une répétition de l'année 1905, et avouera plus tard avoir été inspiré par la visite
que lui avait rendue Isadora Duncan quelques mois auparavant.
En 1931, à La Haye, elle contracte une pleurésie qui l'oblige à faire le choix entre mettre un terme à sa carrière ou mourir, mais elle ne peut se résoudre à arrêter la danse.
Durant son agonie, elle aurait demandé à ce qu'on lui prépare son costume de cygne.
Le soir de sa mort, à Saint-Pétersbourg, les violons de l'orchestre ont joué la musique de La Mort du cygne devant une scène vide, seulement éclairée par un projecteur.
Anna Pavlova aurait déclaré :
« Je désire que mon message de beauté, de joie et de vie continue à être délivré après moi. J'espère que lorsque l'on aura oublié Anna Pavlova, le souvenir de sa danse restera dans le cœur des gens.
Si je réussissais ne serait-ce que cela, je m'estimerais satisfaite. »
La grande Margot Fonteyn, bien qu'elle n'eût pas connu Anna Pavlova, disait d'elle qu'elle était un « génie ».
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Alexander AVERIN est né en 1952 à Noginsk près de Moscou
Il a appris sa technique du peintre Dmitri Yorontnov à l'École des Beaux-Arts à Moscou.
Il est membre des l'Association des Peintres de Moscou avec qui il a exposé en de nombreuses occasions.Pendant de nombreuses années il s'est spécialisé dans les portraits. Son style est purement réaliste, avec une forte influence des peintres russes de la fin du 19ème siècle, généralement dépeignant des scènes domestiques dans une pénombre douce
Sa peinture réaliste est typique de la fin du 19ème siècle. Comme Pavel Fedotov, peintre préféré d'Averin, il travaille en extérieur .
Le thème principal de la peinture d'Alexandre Averin sont des scènes de genre avec de charmantes jeunes filles russes dans des prés fleuris et jardins, ou des allées ombragées près du fleuve , et des paysages de mer.
On peut sentir le souffle de fraîcheur de la mer Baltique, de la transparence de l'air et de l'humeur insouciante des enfants jouant
sur la côte sur les peintures de l'artiste.Les oeuvres de l'artiste sont détenues dans des collections privées en Russie, France, Angleterre, Etats-Unis, Espagne,
Portugal, Italie, Danemark, Japon et bien d'autres pays.
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l'importance des ambulants
Les Peredvizhniki – les ambulants – forment un mouvement de peinture russe qui a joué un rôle capital pour l'avènement du réalisme socialiste.
Les ambulants, des années 1860 à 1890, montraient leurs tableaux aux masses lors d'expositions itinérantes, avec une peinture orientée vers une représentation de la vie quotidienne du peuple (la narodnost' en russe).
Voici deux tableaux de Nikolay Alexeyevich Kasatkin (1859-1930) : La collecte du charbon, ci-dessus.
Dans une famille ouvrière
Ils étaient profondément marqués par la littérature russe démocratique, avec notamment Vissarion Belinsky (1811-1848) et Nikolay Chernyshevsky (1828-1889) – le titre « Que faire ? » de l'ouvrage célèbre de Lénine est directement repris de l'ouvrage éponyme de Chernyshevsky, où l'on peut lire :
« Or, j'ai voulu représenter de simples honnêtes gens de la génération nouvelle, des gens comme j'en rencontre par centaines.
J'en ai pris trois : Vera Pavlovna, Lopoukhov et Kirsanov. Moi-même, je les tiens pour des gens ordinaires eux-mêmes aussi, et tous leurs amis, c'est-à-dire des gens comme eux.
Ai-je jamais parlé d'eux en d'autres termes ? Ai-je conté autre chose à leur sujet ? Je les ai dépeints avec affection et estime.
Mais leur ai-je jamais voué de la vénération ? Ai-je rien hasardé qui puisse le moins du monde faire croire que ce sont des êtres prodigieux et sublimes, que je n'imagine rien au-dessus d'eux, qu'ils sont pour moi un pur idéal ?
Je les fais agir en simples honnêtes gens de la génération nouvelle, pas d'avantage. Que font-ils qui sortent de l'ordinaire ?
Ils ne commettent pas de bassesses, ne sont pas des lâches, ont des idées simplement honnêtes, tâchent de s'y conformer dans leurs actes, sans plus ; que voilà de l'héroïsme à la vérité ! »
Voici La visite des pauvres, par Vladimir Yegorovich Makovsky (1846-1920):
Parmi ces peintres, Ilya Repine (1844-1930) sera mis en avant en URSS comme la plus grande figure, celui qui a pavé la voie au réalisme socialiste.
Voici des oeuvres de Repine:
L'historien soviétique Aleksei Aleksandrovich Fedorov-Davydov dit de Répine qu'il représente :
« le sommet du réalisme, du démocratisme et de la narodnost' possibles dans l'art d'une société de classe.
La peinture de Surikov reflète la plus grande conquête de la culture du XIXe siècle avant le marxisme : l'historicité de la pensée.
Levitan dans le paysage et Serov dans le portrait ont épuisé les possibilités des genres en question. Seule la peinture du réalisme socialiste peut aller plus loin et plus haut qu'eux. »
Les « ambulants » sont d'une valeur extrêmement grande pour la culture mondiale ; elle montre le formidable niveau de la peinture russe dans la seconde partie du 19ème siècle. Il est significatif que la bourgeoisie n'ait jamais réussi à reconnaître la formidable valeur des ambulants, célébrant la seconde moitié du 19ème siècle uniquement du point de vue décadent.
Voici des tableaux de Vassily Maximovich Maximov (1844–1911) :
Lors de son discours au congrès des écrivains soviétiques en 1934, Maxime Gorki notait que le peuple avait produit nombre d'histoires, non écrites, au sujet de grandes figures, créatives et intuitives, prétextes à la rénovation de la vie.
Gorki cite des héros comme Hercule, Prométhée, Mikula Selyaninovich, Svyatogor, des figures comme Faust, Vasilisa, Ivan le simple, Petrouchka, etc., qui rentrent dans des histoires très vivantes, artistiquement achevées.
Il y oppose le roman picaresque, comme Lazarillo de Tormes ou Simplicissimus, les histoires célébrant les criminels et les bandits, comme Bel Ami de Maupassant ou Arsène Lupin. La bourgeoisie ne sait mettre en scène que des voleurs, des assassins et des agents de police.
On reconnaît bien le principe de montrer le peuple, de célébrer l'universel, et non pas des choses triviales. On voit alors comment les ambulants représentent un formidable apport.
Voici quelques autres tableaux de Kasatkin:Voici d'autres tableaux des ambulants:
Mots-Clés : Culture -
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Borovikovskiy Vladimir (1757-1825)
Vladimir Borovikovskiy est né Vladimir Borovik dans Mirgorod (aujourd'hui l'Ukraine) le 24 Juillet OS 1757 Son père, Luka Borovik était un Cosaque ukrainien et un peintre d'icônes amateur.
Selon la tradition familiale, les quatre fils de Borovik servi dans Mirgorod régiment, mais Vladimir pris une retraite anticipée au grade de lieutenant ('Poruchik') et a consacré sa vie à l'art - surtout la peinture d'icônes pour les églises locales.
Borovikovskiy peut-être vécu le reste de sa vie comme peintre amateur dans une ville de province si ce n'est pour un événement inattendu.Son ami Vassili Kapnist préparait un logement pour l'impératrice Catherine II à Krementchoug lors de son Voyage à la Crimée nouvellement conquis. Kapnist demandé Borovikovskiy de peindre deux tableaux allégoriques (Pierre Ier de Russie et de Catherine II en tant que paysans semer des graines et de Catherine II comme une Minerve) pour ses chambres.
Les peintures très heureux que l'impératrice elle a demandé que le peintre se déplacer à Saint-Pétersbourg.
Après Septembre 1788 Borovikovskiy vécu à Saint-Pétersbourg où il a changé son nom de famille de la cosaque "Borovik" à la plus aristocratique de sondage "Borovikovskiy".Pour ses dix premières années à Saint Petersbug, il a vécu dans la maison du poète, architecte, musicien et théoricien de l'art, le prince Lvov Nikolay, dont les idées fortement influencé l'art de Borovikovskiy.
A 30-ans, il était trop vieux pour participer à l'Académie Impériale des Arts, il a pris des leçons privées de Dmitriy Levitzkiy et plus tard de peintre autrichien Johann Baptist Lampi.
En 1795, il a été nommé académicien. Il est devenu un portraitiste populaire et a créé environ 500 portraits de son vivant, dont 400 ont survécu au 21e siècle. Il avait son propre studio, et s'appuyait souvent sur des assistants de peindre les parties les moins importantes d'un portrait.Ses modèles comprenaient des membres de la famille impériale, de courtisans, de généraux, de nombreux aristocrates et personnalités du monde artistique et littéraire russe. La plupart de ses portraits sont intimes dans le style.
Les plus notables sont:
"Portrait de Catherine II, impératrice de Russie," (1794);
"Portrait de E.N.Arsenyeva" (1796);
"Portrait de M.I.Lopukhina" (1797);
"Portrait de F.A.Borovskiy" (1799);
"Portrait de Paul Ier, empereur de Russie," (1800);
"Portrait du prince A.B.Kurakin," (1801-1802);
"Portrait de la princesse et la princesse AGGagarina VGGagarina" (1802).
Borovikovskiy n'a jamais enseigné à l'Académie impériale de l'art, mais les élèves vivaient dans sa maison. Parmi eux se trouvaient Alexey Venetsianov et Bugaevskiy-Blagodarny (qui a peint le seul portrait de Vladimir survécu Borovikovskiy).
Après 1819 Borovikovskiy est devenu un franc-maçon, membre d'une loge Dying Sphinx. A cette époque, il peint surtout des icônes, y compris iconostase de l'église Cimetière Smolenskiy et des icônes pour la cathédrale de Kazan à Saint-Pétersbourg.
Le 6 Avril, 1825, il mourut subitement d'une crise cardiaque et a été interné dans le cimetière Smolenskiy de Saint-Pétersbourg.Vladimir Borovikovskiy was born Vladimir Borovik in Mirgorod (now Ukraine) on July 24 O.S. 1757. His father, Luka Borovik was a Ukrainian Cossack and an amateur icon painter. According to the family tradition, all four of Borovik's sons served in Mirgorod regiment, but Vladimir retired early at the rank of lieutenant ('poruchik') and devoted his life to art - mostly icon painting for local churches.
Borovikovskiy may have lived the remainder his life as an amateur painter in a provincial town if not for an unexpected event. His friend Vasiliy Kapnist was preparing an accommodation for Empress Catherine II in Kremenchug during her travel to newly conquered Crimea. Kapnist asked Borovikovskiy to paint two allegoric paintings (Peter I of Russia and Catherine II as peasants sowing seeds and Catherine II as a Minerva) for her rooms. The paintings so pleased the Empress that she requested that the painter move to Saint Petersburg.
After September 1788 Borovikovskiy lived in Saint Petersburg where he changed his surname from the Cossack "Borovik" to the more aristocratic-sounding "Borovikovskiy". For his first ten years in Saint Petersbug, he lived in the house of the poet, architect, musician and art theorist, Prince Nikolay Lvov, whose ideas strongly influenced Borovikovskiy's art. At 30-years-old, he was too old to attend Imperial Academy of Arts, so he took private lessons from Dmitriy Levitzkiy and later from Austrian painter Johann Baptist Lampi.
In 1795 he was appointed an academician. He became a popular portrait painter and created about 500 portraits during his lifetime, 400 of which survived to the 21st century. He had his own studio, and often relied on assistants to paint the less important parts of a portrait. His sitters included members of the imperial family, courtiers, generals, many aristocrats, and figures from the Russian artistic and literary worlds. Most of his portraits are intimate in style.
The most notable are:
"Portrait of Catherine II, Empress of Russia," (1794);
"Portrait of E.N.Arsenyeva," (1796);
"Portrait of M.I.Lopukhina," (1797);
"Portrait of F.A.Borovskiy," (1799);
"Portrait of Paul I, Emperor of Russia," (1800);
"Portrait of Prince A.B.Kurakin," (1801-1802);
"Portrait of Princess A.G.Gagarina and Princess V.G.Gagarina," (1802).Borovikovskiy never taught in the Imperial Academy of Art but pupils lived in his home. Among them were Alexey Venetsianov and Bugaevskiy-Blagodarny (who painted the only survived portrait of Vladimir Borovikovskiy).
After 1819 Borovikovskiy became a Freemason, member of a lodge Dying Sphinx. At that time he mostly painted icons, including Iconostasis of the Smolenskiy Cemetery church and some icons for Kazan Cathedral in Saint-Petersburg.
On April 6, 1825 he died suddenly of a heart attack and was interned in Smolenskiy cemetery in Saint Petersburg.
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L'Empire russe (officiellement appelé Rossiïskaïa Imperia, nom également traduit par « Empire de Russie »), est l'État russe de 1721, sous le règne de Pierre le Grand, à la déposition de Nicolas II, en fait, de son frère Michel Alexandrovitch (Michel II) en faveur duquel il avait abdiqué, dernier empereur au début de la Révolution de 1917.
Sa capitale était Saint-Pétersbourg (russifié en Petrograd, en raison de sa consonance allemande, au début de la Première Guerre mondiale).
À la fin du XIXe siècle, la taille de l'empire était d'environ 21 800 000 kilomètres carrés (presque 1/6e des terres émergées du globe), et seul l'Empire britannique pouvait rivaliser avec cette immensité.
En plus des territoires de l'actuelle Fédération de Russie, la Russie comptait les Provinces baltes, la majeure partie de l'Ukraine, la Biélorussie, une partie de la Pologne, la Bessarabie (actuelle République de Moldavie), le Caucase, le grand-duché de Finlande et une partie importante de l'Asie centrale,
sans compter la colonisation russe des Amériques essentiellement l'Alaska, vendue aux États-Unis en 1867, et la ville fortifiée de Port-Arthur, louée à bail par la Chine en 1894.
En 1914, l'Empire russe se subdivisait en 81 goubernias (« gouvernements »
ou « gouvernorats ») et 20 oblasts (« régions »).
Les vassaux et les protectorats de la Russie comptaient le khanat de Boukhara, le khanat de Khiva et, après 1914, Touva.
En supplément de la Russie elle-même, l'Empire comprenait le Royaume de Pologne (1815-1915), placé sous le patronage de la Russie par le Congrès de Vienne, et le grand-duché de Finlande (1809-1917).
Selon le recensement de 1897, l'Empire comptait à cette date environ 128,2 millions d'habitants, dont plus de 70% (93,4 millions) vivaient en Russie d'Europe.
Plus de cent groupes ethniques différents vivaient dans le territoire de l'Empire
(les Russes représentant 45 % de la population).
L'Empire russe n'était pas un État-nation mais une entité multi-ethnique intégrant une diversité de peuples en son sein dès ses origines.
Il s'agissait du pays le plus peuplé du monde occidental (68 millions d'habitants dans l'Empire allemand, 95 millions aux États-Unis)
avec une croissance démographique forte.
En effet, au recensement de 1913, on comptait 159 millions d'habitants.
L'Empire russe était une autocratie dirigée par un empereur, appelé le plus souvent Gosoudar (« souverain »), ou tsar dans les campagnes. Mais sa dénomination officielle est imperator. Il est issu de la dynastie des Romanov.
Le christianisme orthodoxe était la religion officielle de l'Empire et était contrôlé par le souverain au travers du Saint-Synode.
Les sujets de l'Empire étaient séparés en ordres (classes) comme le dvorianstvo
(la « noblesse »), le clergé, les marchands (répartis en plusieurs guildes), le mechtchantsvo (« petits commerçants » ou artisans), les cosaques, et les paysans (libres, d'État, ou de la noblesse).
Histoire XVIIIe siècle
Au cours du XVIIIe siècle, Pierre le Grand (1682-1725), après une longue guerre avec la Suède, obtient un accès à la mer Baltique.
Il fait construire Saint-Pétersbourg qui devient à compter de 1712 la nouvelle capitale, symbolisant ainsi l'ouverture du pays vers l'Europe. Une puissante industrie métallurgique, la première d'Occident à l'époque, est édifiée dans l'Oural et permet de soutenir l'effort de guerre.
Le 2 novembre 1721, Pierre prend le titre d'« Empereur de toutes les Russies », qui remplaça le traditionnel titre de tsar qui lui était jusque-là accordé.
Catherine II de Russie (1762-1796), autocrate éclairée, achève la conquête des steppes situées au bord de la mer Noire après avoir défait l'Empire ottoman et le khanat de Crimée et repousse vers l'ouest les frontières de l'empire russe grâce au partage de la Pologne.
L'actuelle Ukraine et la Russie blanche (Biélorussie) sont désormais entièrement en territoire russe.
Durant toute cette période, les cosaques occupent progressivement la Sibérie et atteignent l'océan Pacifique en 1640. Irkoutsk au bord du lac Baïkal est fondé en 1632, la région du détroit de Béring et l'Alaska sont explorés dans les années 1740.
Un code édicté en 1649 lie désormais le paysan et ses descendants à la terre et à son propriétaire généralisant le servage, à contre-sens de l'évolution du statut du paysan en Europe occidentale.
En contrepartie, les propriétaires terriens sont astreints à servir leur souverain. Catherine II confirme et renforce ces dispositions.
Le mécontentement des paysans et d'une classe naissante d'ouvriers, exploités par leurs propriétaires et lourdement taxés par la fiscalité d'un État en pleine croissance déclenchent au XVIIe et XVIIIe siècles de nombreuses révoltes paysannes dont la plus importante, menée par le cosaque Pougatchev, parvient à menacer le trône avant d'être écrasée (1773).
L'Église à l'époque joue un rôle essentiel dans la société russe et possède plus des deux tiers des terres.
Pierre le Grand puis Catherine II font venir un grand nombre de colons allemands (par exemple les Allemands de la Volga) d'artisans et de savants occidentaux souvent allemands, pour moderniser le pays, édifier des industries et jeter les fondements des établissements d'enseignement et de diffusion du savoir. Les bases de la langue littéraire russe sont définies par Mikhaïl Lomonossov.
Les premiers journaux sont publiés à cette époque.
La noblesse russe s'occidentalise, surtout sous l'influence de la philosophie allemande et de la langue française, parlée par la noblesse, et certains de ses membres s'enthousiasmeront pour les idées des Lumières, et parfois même de la Révolution française.
Première moitié du XIXe siècle
L'empire russe joue un rôle décisif durant les guerres napoléoniennes, qui la transforment en puissance européenne de premier plan.
Animé comme tous les souverains européens par une idéologie conservatrice, hostile aux idées de la Révolution française, l'empereur participe à deux coalitions contre Napoléon Ier et essuie des défaites coûteuses. Alexandre Ier choisit alors par renversement d'alliance le camp du Premier Empire lors du traité de paix de Tilsitt et l'entrevue des deux empereurs, mais la paix ne dure que cinq ans (1807-1812).
Il profite de cette pause pour attaquer la Suède et lui ôter sa province de Finlande, donnant ainsi naissance au grand-duché de Finlande.
En 1812, les hostilités reprennent. Lors de la campagne de Russie, la Grande Armée de Napoléon parvient au prix de combats acharnés à s'emparer de Moscou, mais doit en repartir chassée par l'incendie de la ville.
Les armées russes harcèlent alors un ennemi décimé par la faim et le froid et, en 1814, elles occupent Paris, avec l'armée prussienne. Alexandre joue un rôle majeur dans la Sainte-Alliance qui veut gérer le destin de l'Europe post-napoléonienne : il s'oppose à la reconstitution de l'État polonais et envoie des troupes à la demande de l'empereur d'Autriche après les soulèvements de 1848.
Elles stationnent en Hongrie sans intervenir (1849), au contraire des troupes autrichiennes. Les grandes puissances européennes sont la Russie, l'Autriche et la Prusse. La France est marginalisée et l'Angleterre occupée par ses conquêtes coloniales.
Expansion de l'Empire vers le sud
L'empire russe poursuit, sous son règne et celui de ses successeurs, son expansion dans le Caucase et vers les bouches du Danube, au détriment des empires perse et ottoman. La Géorgie rejoint volontairement l'empire en 1801. La partie orientale de la principauté de Moldavie (vassale de l'Empire ottoman) est annexée en 1812 et forme la goubernia de Bessarabie.
L'Arménie, le Daghestan et une partie de l'Azerbaïdjan sont annexés en 1813 au terme d'un conflit de quatre ans avec l'empire perse. Au décès d'Alexandre (1825), des officiers réformistes, les décembristes, se soulèvent en vain pour demander une réforme de la monarchie dans un sens constitutionnel. Cette tentative de soulèvement d'officiers issus de l'aristocratie va servir aussi de modèle à de nombreux intellectuels russes au cours du siècle suivant, inspirés par la philosophie de Hegel ou de Kropotkine.
En 1829 l'Empire russe se fait céder par l'Empire ottoman les Bouches du Danube, ce qui marque le début du processus d'indépendance des populations chrétiennes de la région. Nicolas Ier bénéficie d'une bonne croissance économique, mais renforce l'appareil répressif. Il écrase violemment un soulèvement armé de la Pologne (1831). Le déclin de l'empire ottoman, qui attise les convoitises des puissances européennes, est à l'origine d'un conflit entre la Russie et les autres puissances européennes, Grande-Bretagne en tête, et France qui revient en scène: la Guerre de Crimée.
Défait à Sébastopol (1856), Alexandre II, le successeur de Nicolas, doit céder le sud de la Bessarabie avec les Bouches du Danube, et perd les droits de passage entre la mer Noire et la Méditerranée.
Un dernier conflit victorieux avec l'Empire ottoman (1878) lui permet de retrouver un accès au Danube et parachève la conquête du Caucase. La Russie obtient aussi la création dans les Balkans d'un royaume de Bulgarie, et la reconnaissance par les Ottomans de l'indépendance de la Serbie et de la Roumanie. Cet accroissement d'influence ravive l'hostilité de la Grande-Bretagne (Le Grand Jeu) et provoque la méfiance de l'Autriche-Hongrie, qui craignait le réveil des Slaves du sud dans ses territoires, et qui elle-même s'étendait dans les Balkans.
De nombreuses jacqueries contre l'aristocratie terrienne endettée et attachée de ce fait au système du servage, ont lieu durant cette période.
L'industrie se développe surtout dans les mines et le textile mais reste très en retrait par rapport au Royaume-Uni et à l'Allemagne (environ 600 000 ouvriers vers 1860).
Une nouvelle classe de commerçants et de petits industriels - souvent d'anciens serfs libérés par rachat - apparaît, mais ses effectifs sont relativement peu nombreux.
L'enseignement se répand dans les classes les plus aisées et de nombreuses écoles supérieures sont fondées. La littérature russe connaît son « Âge d'or »[Note 2] avec des écrivains majeurs comme Alexandre Pouchkine, Nicolas Gogol ou Ivan Tourgueniev, etc., qui témoignent des tourments de la société russe. Cet essor culturel s'étend également à l'architecture et à la musique (Mikhaïl Glinka).
Tentatives de réforme
Alexandre II tente de tirer les leçons de la défaite de la guerre de Crimée. Le pays, qui s'étend désormais sur 12,5 millions de km² et compte 60 millions d'habitants, est handicapé par son fonctionnement archaïque.
Des réformes structurelles sont mises en train par l'empereur : la mesure la plus importante est l'abolition du servage (1861) qui inclut l'attribution à l'ancien serf d'une terre, souvent trop petite pour le nourrir, au prix d'un endettement à long terme vis-à-vis de l'État.
Des conseils locaux, – les zemstvos – sont créés à compter de 1864 : dotés de pouvoir leur permettant de gérer les affaires locales et de construire routes, écoles et hôpitaux, ils peuvent lever des impôts pour les financer. Ce type de structure est étendu par la suite aux villes (douma urbaine).
Enfin le code juridique introduit les procédures d'accusation et de défense et crée une justice indépendante du pouvoir jusqu'à l'échelon du district. Les réformes vont cependant attiser la violence de groupes d'intellectuels nihilistes.
Alexandre II finit par être assassiné par le groupe terroriste Narodnaïa Volia en mars 1881.
Sous son règne, l'empire a poursuivi son expansion coloniale en Asie centrale : après l'annexion des terres des kazakhs achevée en 1847, les trois khanats du territoire ouzbek (Kokand, Boukhara et Khiva) sont conquis au cours des trois décennies suivantes puis annexés ou placés sous protectorat (1876).
Cette avancée place les limites de l'Empire russe aux portes
de l'Empire britannique aux Indes qui poursuivait aussi son expansion à l'est plus au sud. La tension (Grand Jeu) entre les deux pays va rester très vive jusqu'à ce qu'un accord soit trouvé en 1907 (convention anglo-russe).
La Pologne se soulève sans succès en 1863. Au sud-est, l'empire tire profit en 1876 de l'insurrection bosniaque, qui se termine par une attaque contre l'empire ottoman[3]. Ce conflit inquiète cependant les investisseurs car la Turquie, malgré sa défaite, refuse de signer le protocole élaboré à Londres par les grandes puissances.
En un mois, l'emprunt public français de référence perd quatre point, l'italien six points et le russe dix poins.
Industrialisation
Alexandre III, qui monte sur le trône au printemps 1881, mène une politique de contre-réformes. Les dispositions autoritaires sont maintenues, voire renforcées : les partis politiques et les syndicats sont interdits, le droit de circulation est limité, la presse est censurée. Sur le plan économique l'industrie se développe rapidement grâce, entre autres, aux investissements étrangers et à la construction d'un réseau ferroviaire qui atteint 30 000 km en 1890.
De nouvelles régions s'industrialisent (Ukraine) tandis que certaines renforcent leur caractère industriel comme la région de Saint-Pétersbourg et surtout celle de Moscou. Mais la main-d'œuvre abondante dégagée par l'abolition du servage et la croissance démographique ne trouve pas entièrement à s'employer dans l'industrie (3 millions d'ouvriers en 1913).
De nombreux paysans viennent coloniser les terres vierges de l'empire situées dans le Sud et l'Est (vallée inférieure de la Volga, Oural, Sibérie) de l'empire. Le Transsibérien, dont un premier tronçon est réalisé entre 1891 et 1901 pour désenclaver les immenses territoires de la Sibérie, facilite cette migration, tandis que parallèlement à l'Alliance franco-russe le financement de l'industrialisation se fait principalement par les emprunts russes venus surtout de France.
L'agriculture a toujours un poids écrasant : en 1897 la Russie compte 97 millions de paysans pour une population totale de 127 millions d'habitants.
Ceux-ci ne possèdent généralement pas les terres qu'ils cultivent (25 % seront propriétaires en 1914). Le taux d'alphabétisation est très faible et la mortalité infantile est élevée (environ 180 pour 1000). L'excédent démographique est absorbé par les villes dont le nombre croît rapidement : à la veille de la Première Guerre mondiale, la population citadine dépasse les 25 millions d'habitants. La Russie continue d'accroître son aire d'influence : en Chine et en Corée elle se heurte aux intérêts japonais.
La guerre russo-japonaise qui s'ensuit se termine par une défaite complète (1905 à la bataille de Tsushima) : la modernisation du Japon a été sous-estimée et l'éloignement du champ de bataille a créé d'énormes contraintes logistiques.
La révolution de 1905
Cette guerre déclenche le premier soulèvement généralisé de la population russe contre le régime. La révolution de 1905, urbaine à l'origine, est aussi un mouvement paysan qui touche essentiellement la région des terres noires et des côtes de la Baltique.
La loyauté des forces armées va sauver le régime. Nicolas II, qui est monté sur le trône en 1894, est obligé de donner des gages d'ouverture.
Une assemblée (Douma d'État de l'Empire russe) élue est dotée de pouvoirs législatifs. Mais les élections de deux doumas successives donnent une large majorité à l'opposition.
Drapeau de l'Empire russe utilisé en privé en 1914–1917. Note: NON officiel.
La Russie entre en guerre contre l'Empire allemand et l'Empire austro-hongrois dès août 1914 pour venir en aide à la Serbie, son alliée; et aussi parce qu'elle fait partie de la Triple-Entente.
L'Empire russe déclenche sur le front de l'Est une offensive en Pologne orientale mais est sévèrement battue. Les troupes russes doivent abandonner la Pologne, puis une grande partie des pays baltes, qui sont occupés durant les trois années qui vont suivre.
Début 1917 éclate la Révolution de février, une série de mouvements sociaux, suscités par le poids de la guerre sur l'économie, les pertes sur un front réduit à une stratégie défensive, l'instabilité des dirigeants et la défiance vis-à-vis du tsar. Le refus des troupes de réprimer les manifestations et la lassitude des classes dirigeantes obligent l'empereur Nicolas II à abdiquer.
Un gouvernement provisoire est alors constitué, présidé successivement par le prince Gueorgui Lvov et par Alexandre Kerensky, qui finit par proclamer la République russe le 14 septembre 1917.
Tout en esquissant des réformes, celui-ci tente malgré tout de respecter les engagements de la Russie vis-à-vis de ses alliés en poursuivant une guerre très impopulaire.
L'impopularité de cette dernière mesure est exploitée par les bolcheviks qui,
le 20 novembre (7 novembre) 1917, renversent le gouvernement à Pétrograd par les armes au cours de la révolution d'Octobre. Le Conseil des commissaires du peuple dirigeant la nouvelle République socialiste fédérative soviétique de Russie, mènera les négociations de paix séparée avec les Allemands jusqu'à la
signature du Traité de Brest-Litovsk, le 3 mars 1918.
D'après le recensement de 1897, la population totale répartie selon les langues parlées était de 122 666 000 habitants.
La Russie impériale était au XIXe siècle, l'État le plus peuplé du monde occidental, devant les États-Unis et l'Allemagne. D'après les chiffres du recensement de 1897 concernant les nationalités de l'Empire, la population se montait à 122 666 000 habitants dont 44,32 % de Russes, 17,81 % d'Ukrainiens, 6,71 % de Polonais, 10,82 % de turcophones, 4,03 % de Juifs, 2,78 % de Finnois, 2,46 % de Lituaniens et de Lettons, 1,46 % d'Allemands, 1,34 % de populations caucasiennes, 1,07 % de Géorgiens, 0,93 % d'Arméniens, 0,62 % d'Iraniens, 0,28 de Mongols et 0,73 de diverses autres populations
Nationalités % Russes 44,32 Ukrainiens 17,81 Polonais 6,71 Peuples turcophones 10,82 Juifs 4,03 Finnois 2,78 Lituaniens et Lettons 2,46 Allemands [Note 3] 1,46 Montagnards du Caucase 1,34 Géorgiens 1,07 Arméniens 0,93 Iraniens 0,62 Mongols 0,28 Divers 0,73 La loi électorale est alors modifiée pour obtenir une chambre des députés favorable au pouvoir.
Multi-ethnique, l'empire comprend des centaines de langues et de religions différentes, et intègre les différents peuples en son sein au fil de son expansion, ce qui fait qu'il est une union de peuples et non un État-nation
Démographie en 1913
La population augmente rapidement durant cette période et elle est estimée à 175 millions en 1914.
Le taux de natalité est alors de 45,5 ‰ et le taux de mortalité de 29,4 ‰.
La population urbaine a augmenté de 70 % entre 1897 et 1913 et représente alors 18 % de la population totale.
Moscou et Saint-Pétersbourg ont 2 millions d'habitants, Kiev a 500 000 habitants, Kharkov et Bakou 300 000 et une vingtaine de villes dépassent les 100 000 habitants.
Du fait de réformes tardives (le servage n'a été totalement aboli qu'en 1861 par exemple), la révolution industrielle démarre tardivement en Russie mais son développement économique a toutefois été relativement rapide à partir des années 1880.
Ainsi, en 1913, l'Empire russe est déjà la troisième économie mondiale, après les États-Unis et l'Empire allemand.
En termes de PIB à parité de pouvoir d'achat, elle était à égalité avec ce dernier avec, en 1913, un PIB(PPA) de 237 milliards de dollars internationaux soit 8,8 % du PIB mondial pour l'Allemagne et 232 milliards de dollars internationaux soit 8,6 % pour la Russie et vient de recouvrer son indépendance financière à l’égard de l’Europe de l’Ouest :
en 1914, le capital russe contrôle 51 % de l’économie nationale contre 35 % en 1905.
Le gouvernement tire les capitaux nécessaires au développement de l'impôt qui frappe essentiellement les paysans.
Le capital français entre à 80 % des emprunts d'États à l'étranger, et dans plus de 30 % des investissements privés.
Pour la décennie des années 1890, Richard Pipes rapporte que « la productivité industrielle russe s’est accrue de 126 %, le double du taux de croissance allemand et le triple de celui des États-Unis "].
La production entre 1890 et 1913 de minerai de fer est multiplié par cinq (9,2 millions de tonnes en 1913), celui de charbon par huit (29,1 millions de tonnes en 1913), celui de l'acier par cinq (4,2 millions de tonnes en 1913).
La densité du réseau ferré double entre 1892 et 1903, le Transsibérien construit à cette époque est l'exemple le plus fameux de ce développement.
On compte 18 000 locomotives en 1913 transportant dix millions de tonnes de marchandises par an ; les pertes provoquées par la guerre font qu'en janvier 1918, on ne compte plus que sept à huit mille locomotives pour un transport de trois millions de tonnes de marchandises.
Au début du XXe siècle, suite aux réformes du Ministre des finances Serge Witte, la quantité de monnaie fiduciaire en circulation dans l'Empire est équivalente au montant des réserves en or, ce qui fait que l'inflation est très faible et que le rouble devient l'une des monnaies les plus prisées à l'échelle mondiale.
La classe ouvrière, qui comptait trois millions de personnes à temps plein en 1917 et trois millions de saisonniers, baissa à 1,5 million en 1920 à la suite de la guerre civile russe
EMPEREURS et IMPERATRICES REGNANTS
Nom et date de règne :
- Pierre Ier le Grand, tsar (1682–1725) et empereur de Russie (1721–1725) (comme tous ses successeurs)
- Catherine Ire (1725–1727)
- Pierre II (1727–1730)
- Anne Ire (1730–1740)
- Ivan VI (1740–1741)
- Élisabeth Ire (1741–1762), la dernière des Romanov en ligne directe.
- Pierre III (1762)
- Catherine II (1762–1796)
- Paul Ier (1796–1801)
- Alexandre Ier (1801–1825)
- Nicolas Ier (1825–1855)
- Alexandre II (1855–1881)
- Alexandre III (1881–1894)
- Nicolas II (1894–1917)
- Michel Alexandrovitch de jure (1917)
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La peinture russe est l'un des arts fondateurs de la culture russe.
Les icônes russes sont essentiellement des peintures sur bois, souvent petites, bien que dans certaines églises et monastères elles peuvent être plus larges. Quelques icônes sont faites de cuivre. Beaucoup de maisons en Russie ont des icônes accrochées au mur, dans le « coin rouge » красный угол.
Icônes russes.
L'utilisation et la fabrication des icônes se sont répandues dans la Rus' de Kiev suite à sa conversion à la religion orthodoxe en 988. En règle générale, ces icônes suivent de près les modèles et formules de l'art byzantin, développés depuis sa capitale de Constantinople.
Andreï Roublev, Icône de la Trinité ou Les Trois Anges à Mambré (1410),
C'est de cette ville et de Grèce que sont venus les premiers peintres d'icônes. Progressivement, les russes ont élargi le vocabulaire stylistique et les différents types d'icônes pour arriver à un art abouti qui ne se retrouve nulle part dans le monde orthodoxe.
Les traditions personnelles, innovantes et créatives de l'art religieux d'Europe occidentale ont été largement absentes en Russie avant le XVIIe siècle, époque où la peinture d'icône russe a été très fortement influencée par les peintures et gravures religieuses de l'Europe protestante et catholique.
Au milieu du XVIIe siècle, les changements instaurés dans la liturgie et les pratiques religieuses par le patriarche Nikon ont abouti à un schisme dans l'Église orthodoxe russe, connu aussi sous le nom de Raskol.
Les traditionalistes, appelés les vieux-croyants ou vieux-ritualistes, ont conservé le style traditionnel des icônes, tandis que l'Église d'État a modifié ses pratiques.
C'est à partir de cette époque que les icônes ont été peintes non seulement dans le style non-réaliste traditionnel, mais aussi dans un style mêlant tradition russe et réalisme de l'Europe occidentale, proche de l'art catholique.
À partir de la fin du XVIIe siècle, les icônes russes montrent de plus en plus l'influence de la peinture hollandaise et flamande.
Les icônes russes sont essentiellement des peintures sur bois, souvent petites, bien que dans certaines églises et monastères elles peuvent être plus larges. Quelques icônes russes sont faites de cuivre.
Beaucoup de maisons en Russie ont des icônes accrochées au mur, dans le krasny ugol.
Une riche histoire et un symbolisme religieux élaboré se sont développés autour des icônes. Dans les églises russes, la nef est traditionnellement séparée du sanctuaire par une iconostase (en russe : иконостас, ikonostas), une cloison à plusieurs étages d'icônes superposées avec deux portes en son centre.
Les russes parlent parfois d'une icône comme ayant été « écrite », parce qu'en russe (comme en grec), le même mot (писать, pisat') signifie à la foi peindre et écrire. Les icônes sont considérées comme l'Évangile peint.
Les icônes considérées miraculeuses sont dites apparues.
L'apparition (явление, yavlenie) d'une icône est sa supposée découverte miraculeuse. « A true icon is one that has appeared, a gift from above, one opening the way to the Prototype and able to perform miracles »
Le classicisme
L’Académie impériale des beaux-arts, actuellement
Académie russe des beaux-arts, est fondée le 4 novembre 1757, sous l'appellation Académie des "trois arts nobles" à l'initiative
du comte Ivan Chouvalov, par un oukase impérial et sous l'impulsion du savant et poète Mikhaïl Lomonossov.
L’académie donne un rôle et un statut international aux artistes russes dont les portraitistes Ivan Argounov, Fedor Rokotov,
Dmitri Levitski et Vladimir Borovikovski.
Au début du XIXe siècle, alors que le néoclassicisme et le romantisme sont florissants, certains artistes fameux de l’académie, tels Karl Brioullov et Alexandre Ivanov,
se focalisent sur des thèmes liés à la Bible ou à la mythologie.
N. D. KOUZNETSOV (1850-1929) Jour de Fête, 1879.
Moscou, Galerie Trétiakov
Le réalisme devient la peinture dominante au XIXe siècle.
Les réalistes capturent l’identité des Russes en peignant aussi bien des paysages de larges rivières, de forêts ou d’étendues de bouleaux que des portraits robustes de leurs contemporains.
D’autres artistes se focalisent sur la « critique sociale » montrant la condition des pauvres et caricaturant les dirigeants; le réalisme critique fleuri sous le règne d’Alexandre II, avec quelques artistes qui font de la souffrance humaine leur thème principal.
D’autres dépeignent les moments dramatiques de l’histoire russe.
Les Ambulants (ou Peredvizhniki) rompent avec l’Académie russe et fondent une école d’art libéré des restrictions académiques.
Les artistes à la tête du mouvement sont
et Ilya Repine.
Au tournant du XXe siècle et pendant celui-ci, beaucoup d’artistes,
BORIS KOUSTODIEV (1878 – 1927): AUTOPORTRAIT (1912)
tels Boris Koustodiev,
développent leur propre style, ni réaliste ni avant-gardiste.
L'Avant-garde russe est un terme générique désignant un large courant très influent d'art moderne qui est apparu en Russie, plus précisément
dans l'Empire russe et en Union soviétique.
Selon Kovalenko, l'avant-garde russe courre sur une période allant de 1890 jusqu'à 1930, à cheval sur deux contextes politiques, d'abord l'Empire russe, suivi en 1917 par l'URSS
La Révolution d'Octobre voit la naissance d’un mouvement qui consiste à mettre tous les arts au service de la dictature du prolétariat.
Son instrument, né quelques jours avant la révolution, se nomme Proletkult, abréviation de "Proletarskie kulturno-prosvetitelnye organizatsii".
L’un des principaux théoriciens du mouvement est Alexandre Bogdanov.
Au début, le Narkompros (Commissariat du Peuple à l'éducation), chargé des Arts, soutient le Proletkult. Bien que d’obédience marxiste, le Proletkult tombe en disgrâce auprès de beaucoup de dirigeants du Parti, si bien qu’en 1922 son influence a considérablement diminué. Finalement, il est dissout par Staline en 1932.
De facto, les restrictions sur ce que pouvaient peindre les artistes sont abandonnées à la fin des années 1980.
Cependant, à la fin de l’ère soviétique, beaucoup d’artistes combinent leurs propres recherches avec le Réalisme socialiste soviétique.
Parmi eux Ernst Neïzvestny, Ilia Kabakov, Mikhail Shemyakin,
Erik Vladimirovitch Bulatov et Vera Moukhina. Ils emploient des techniques aussi variées que le primitivisme, l’hyperréalisme, le grotesque et l’abstraction.
Dans les années 1940, les artistes soviétiques produisent un art furieusement patriotique et antifasciste.
Après la Grande Guerre patriotique, les sculpteurs soviétiques créent de nombreux monuments dédiés aux victimes de la guerre, emprunts d’une grande et sobre solennité.
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Sergueï Arsénievitch Vinogradov, né le 1er (13) juillet 1869 au village de Bolchye Soli[(gouvernement de Kostroma) et mort le 5 février 1938 à Riga, est un peintre russe.
1899
Il étudie de 1880 à 1889 à l'école de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou, notamment dans la classe d'Eugraphe Sorokine, de Vladimir Makovski
et de Vassili Polenov, ainsi que d'Illarion Prianichnikov.
Il reçoit son statut d'artiste en 1888.
Il étudie en 1889 à l'atelier de Boris Willewalde et à celui
de Carl Wenig à l'académie impériale
et devient membre de la compagnie des peintres ambulants.
Il est cofondateur en 1903 de la Société des artistes russes.
1913
De 1898 à 1913, il enseigne à l'académie Stroganov de Moscou.
Il est nommé académicien en 1912 et membre effectif de l'académie en 1916.
Sergei Arsenievich Vinogradov (Russian artist, 1869-1939) Sewing
Il est l'auteur de plusieurs affiches de secours et
pour la Croix-Rouge russe pendant la guerre.
Il parvient à émigrer dans les années 1920 en Lettonie,
où il se met à enseigner, et meurt à Riga en 1938.
1914
Il expose personnellement à Düsseldorf (1904), Paris (1906), Berlin (1907),
Munich (1909 et 1913), Prague (1914), New York (1924)
et Riga (1925, 1935, 1936, 1937).
Sergey Vinogradov Pecherov. The Monastery 1908.
Paper, pastel. 32,8 x 49
Source: daev-33.ru
Sergey Vinogradov beach. Alupka. 1917 Oil on canvas. 71 x 53 Source: daev-33.ru
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